Valoriser son patrimoine et préparer sa retraite sont deux sujets de préoccupation pour les dirigeants. Souvent propriétaires de leur entreprise, ils sont la plupart du temps tenus d’attendre la vente de celle-ci pour diversifier leur patrimoine en investissant de manière optimale le produit de la cession. Une solution innovante et fiable existe pourtant et permet de gagner du temps et d’optimiser sa situation : la vente à soi-même.
Un chef d’entreprise dispose de plusieurs leviers pour optimiser sa situation et sa sécurité financière tout au long de sa carrière. Comme l’explique Guirec Penhoat, président de FIDUCIAL Conseil, « dès le début de son activité, il lui faut choisir son statut (salarié ou non salarié notamment), organiser ses modes de rémunération, mettre en place plusieurs mesures de protection sociale. Au fil du temps, il pourra ajuster ses choix afin que sa situation reste optimale au regard de ses objectifs et de ses moyens. ».
En effet, en proportionnant son effort à ses capacités financières, qui vont souvent croissantes, il pourra ainsi commencer à préparer sa retraite assez jeune, en apprenant à utiliser les dispositifs les plus appropriés, au fur et à mesure que sa situation évolue. « Outre les effets de défiscalisation, souligne Guirec Penhoat, il pourra également en profiter pour diversifier ses placements, en conciliant rendement et sécurité. ».
Parmi les placements présentant un couple rendement/sécurité intéressant figure par exemple l’immobilier. Cette classe d’actif est facilement accessible via l’acquisition de parts de SCPI ou d’OPCI, autrement appelées pierre-papier, et présente l’avantage d’une mutualisation des risques par une gestion collective.
Dans la plupart des situations, les dirigeants qui sont propriétaires de leur entreprise visent le moment de leur départ à la retraite pour vendre celle-ci et profiter des liquidités encaissées. Cependant, Guirec Penhoat pointe deux écueils : « Attendre ce moment limite de facto la durée d’investissement et donc la potentialité de valorisation des capitaux investis. En outre, dans de nombreux secteurs, trouver un acheteur et vendre à un bon prix devient incertain. ».
Une solution existe permettant de rendre liquide plus tôt le patrimoine professionnel, sans perdre le contrôle de l’entreprise qui le constitue. Il s’agit de la vente à soi-même, autrement appelée Owner Buy Out (OBO).
Assez fréquemment utilisé par certaines professions libérales, le mécanisme consiste à créer une société nouvelle, appelée holding, détenue par le chef d’entreprise. Cette holding va procéder à l’achat de l’entreprise détenue jusqu’ici par le dirigeant, appelée entreprise cible.
Afin que le montage soit possible, il est nécessaire que l’entreprise cible soit en bonne santé et réalise de bons résultats. En effet, pour l’acquérir, la holding va devoir s’endetter et ce sont les revenus de l’entreprise cible qui serviront à rembourser l’emprunt contracté. Les avantages sont directs pour le dirigeant qui perçoit le produit de la vente et peut l’utiliser immédiatement pour l’investir, tout en conservant son outil de travail et sa source de revenus.
« Réaliser cette opération n’est en soi pas risqué du moment que l’on bénéficie d’un conseil parfaitement adapté » explique Guirec Penhoat. En effet, plusieurs outils sont indispensables, mêlant droit des sociétés, droit fiscal, droit civil éventuellement, financement bancaire, traitement comptable notamment. Cependant, il est rare de pouvoir réunir facilement toutes ces compétences et d’en bénéficier dans des conditions raisonnables.
« Avec FIDUCIAL, ce conseil est justement accessible aux dirigeants dont l’entreprise est valorisée entre 200 000 et 1 million d’euros, ce qui correspond à de nombreux chefs d’entreprises » souligne Guirec Penhoat. Et de poursuivre : « Cela réclame néanmoins du chef d’entreprise une approche globale de la gestion de son patrimoine et une organisation réfléchie. Mais ce sont en général des pratiques qui sont chères aux dirigeants et auxquelles ils adhèrent ».