Les Français réclament des formations aux gestes de sécurité
À la veille de la mise en place de la Police de Sécurité du Quotidien, la 7ème édition du Baromètre FIDUCIAL de la Sécurité, réalisé par Odoxa, fait état de Français de moins en moins confiants dans le gouvernement pour la gestion de la délinquance.
Partageant à 85 % le principe que chacun a un rôle à jouer dans la chaîne de sécurité, ils sont favorables à 91% à la mise en place de formations, notamment au sein des entreprises et collectivités, dans un objectif de réactivité en cas d’attaque terroriste ou d’agression.
Un sentiment d'insécurité en forte hausse
Alors que le sentiment d’insécurité des Français a connu une légère érosion(-3 points) entre décembre 2016 et juin 2017, il connaît une hausse depuis deux trimestres (+7 points) pour s’établir à 66 %, soit le plus haut niveau enregistré depuis la création du baromètre.62 % des Français ont déjà été victimes de vol ou d’agression dont 43 % de harcèlement ou agression verbale dans la rue, 27 % d’un cambriolage, 21% d’une agression physique et 9 % d’une agression sexuelle où les femmes (14%), les 18-24 ans (12%) et les 25-34 ans (15%) sont les plus touchées.
Une défiance grandissante dans la capacité du gouvernement à traiter la délinquance
43 % des Français ont confiance en la capacité du gouvernement à assurer leur sécurité en matière de terrorisme, un chiffre en baisse de 4 points par rapport à septembre 2017. En matière de délinquance, cambriolage et agression, les Français sont de plus en plus sévères depuis l’élection d’Emmanuel Macron : 70 % ne font pas confiance au gouvernement (+11 points depuis juin 2017).
Dans ce climat de défiance, les Français attendent avec impatience la mise en place de Police de Sécurité du Quotidien. Ils sont très largement favorables à 90 %.
Près de 4 témoins sur 10 ne sont pas intervenus lors d'une agression
Presque la moitié des Français (46%) a déjà été témoin d’une agression dans la rue, les transports ou dans un lieu ouvert au public. La dernière fois qu’ils ont été témoins d’un tel acte, 34 % indiquent qu’ils se sont interposés physiquement ou verbalement, 28 % qu’ils ont contacté les forces de l’ordre et 38 % qu’ils n’ont pas pu ou voulu intervenir.
Dans le détail, la réaction adoptée dépend fortement de la nature de l’agression. Pour une personne harcelée verbalement, 24 % sont intervenus seul/e contre 15 % s’il s’agissait d’une agression physique.
Les Français éprouvent le besoin d'être formés aux premiers geste de sécurité
Interrogés sur le rôle à jouer par chacun dans la sécurité, 85% des Français estiment que la sécurité est l’affaire de tous contre 14% qui pensent que c’est uniquement le rôle des forces de l’ordre.
Les Français réclament des formations aux premiers gestes de sécurité destinées au grand public. Ils sont 91% à trouver utile (dont 52% «très utile») la création de ce type de formations pour maîtriser les bons comportements à avoir en cas d’agression ou d’attaque terroriste.
Pour se former, ils sont 90 % à vouloir une généralisation de ces formations par le biais des entreprises ou des collectivités territoriales comme c’est déjà le cas pour les formations incendie ou de premiers secours.
La sécurisation de l'accès au lieu de travail perçue comme une responsabilité des entreprises
Interrogés sur le facteur sécurité dans la sphère professionnelle, 61 % des Français (65% des femmes et 68 % des 18-24 ans) déclarent qu’ils pourraient refuser un emploi dans le cas où ils auraient des doutes sur la sécurité des alentours.
Plus de la moitié (54 %) considère par ailleurs que c’est à l’entreprise d’assurer la sécurité des alentours du lieu de travail. Cette demande émane le plus fortement chez les salariés du secteur public (63 %).
Les Français adoptent des moyens de protection individuelle
Pour le lieu de résidence, la sécurisation des lieux est aussi un facteur majoritairement pris en compte par les Français. Ils sont 62 % à déclarer que la sécurité a compté dans le choix de leur lieu de vie, dont 27 % pour qui cela a « beaucoup compté ». Une considération particulièrement présente chez les moins de 25 ans (76 %) et les femmes (66 %).
Les Français pensent souvent à se protéger une fois que le cambriolage s’est produit. Ainsi 42 % de ceux qui ont déjà été cambriolés sont équipés d’une alarme, soit le double de ceux qui n’ont jamais été cambriolés (21 %), idem pour les systèmes de vidéo surveillance (24 % contre 11 % de ceux qui n’en ont pas été victimes).
De même, si les Français sont minoritaires à posséder une bombe lacrymogène (15 %) ou une arme de défense (14 %), on constate là aussi un très net effet « réaction ». Les possesseurs d’armes de défense sont presque 3 fois plus nombreux chez les victimes d’agression (26 % contre 10 %) et près de deux fois plus nombreux chez ceux qui sont propriétaires d’une bombe lacrymogène (23 % contre 13 %).
Méthodologie de l’étude
Ce baromètre rend compte de l’enquête conduite par Odoxa pour le compte de FIDUCIAL et réalisée par Internet les 6 et 7 Décembre 2017 auprès d’un échantillon représentatif de 986 Français âgés de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon est assurée par la méthode des quotas appliqués aux variables suivantes : sexe, âge et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie d’agglomération.
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