Acquisition d’une officine ou de parts de société de pharmacie

L'officine pharmaceutique reste indiscutablement une valeur sûre parmi les activités commerciales de proximité. Les fonds officinaux gardent en moyenne une cote élevée. Mais l'apparence est toutefois trompeuse car les prix moyens de transaction cachent dans la plupart des cas des réalités très différentes.

L'évaluation d'une pharmacie est sortie ces dernières années des schémas classiques (valorisation sur la base du chiffre d’affaires TTC, situation géographique de l’officine, caractéristiques de la commune et de la zone de chalandise de l’officine, caractéristiques immobilières de l’officine) pour prendre en compte de nombreux critères :

• Les données d’exploitation (CA HT, EBE…) : il ressort d’une récente étude établie par INTERFIMO que la valeur moyenne des fonds officinaux cédés en 2012 varie, selon les départements, de 76 % à 93 % du chiffre d’affaires HT et de 5,90 à 8,70 fois l’EBE. Des disparités significatives entre régions et zones de chalandises (urbaines ou rurales) persistent, les écarts tendent à se creuser depuis quelques années entre les petites et les grosses officines.
• Les perspectives de développement de l’officine : horaires de l’officine et jours de fermeture (modifiables ou non), activités principales et annexes de l’officine, activités non exercées dans l’officine (envisageables ou non), profil de la zone d’implantation (notamment la concurrence)…
• Les possibilités d’améliorer la rentabilité de l’officine : politique d’achat et de gestion du stock, économies envisageables sur les postes dits «de frais généraux», optimisation de la productivité du personnel…