C’est une période de temps accordée à un débiteur (client professionnel) pour régler une facture auprès de son créancier (fournisseur). Ce délai est généralement exprimé en jours et est compté à partir de la date d’émission de la facture ou de la livraison des biens/services. Le respect des délais de paiement est essentiel pour garantir une trésorerie équilibrée et maintenir des relations commerciales saines.
Il existe deux types de délais de paiement :
Le calcul d’un délai de paiement dépend du type de délai adopté.
Le délai maximum autorisé est de 60 jours à compter de la date d’émission de la facture si il n'y a pas d'accord entre les deux parties. Il existe une exception pour le délai de 45 jours fin de mois, sous réserve qu’il soit précisé dans le contrat et que les conditions contractuelles soient respectées. En cas de dépassement de ce délai sans accord préalable, des pénalités de retard peuvent être appliquées. Ces délais visent à encadrer les pratiques commerciales et à protéger les créanciers contre des délais excessifs.
Le délai de paiement est généralement fixé dans les conditions générales de vente (CGV) ou dans un contrat commercial entre les parties. Il est important de négocier un délai raisonnable qui respecte les intérêts de chacune des parties.
Les délais de paiement sont important pour :
Il n’existe pas de ratio de délai de paiement moyen idéal, car cela dépend de nombreux facteurs (secteur d’activité, taille des entreprises, ect..). En général, un délai de 30 à 45 jours est considéré comme acceptable dans de nombreux secteurs.
Il n’existe pas de délai maximum légal pour réclamer une facture impayée. Cependant, il est recommandé d’agir rapidement pour éviter la prescription de votre créance, qui est de cinq ans en matière commerciale.
Oui, la date d’échéance indiquée sur la facture correspond au dernier jour où le paiement peut être effectué sans pénalité. Passé cette date, le débiteur est en situation de retard de paiement, ce qui peut entraîner des sanctions financières, notamment sous la forme d’intérêts de retard.
Pour qu’un paiement soit considéré comme valide, il doit être effectué dans les délais impartis, conformément aux conditions définies dans la facture et les contrats commerciaux. De plus, le montant versé doit correspondre exactement à la somme due, sans quoi le créancier pourra considérer le paiement comme incomplet.
Un débiteur peut refuser de payer une facture s’il existe des erreurs ou des vices dans la prestation fournie, comme un montant incorrect, une livraison non conforme, ou encore un vice caché affectant les biens ou services. Dans tous les cas, il est recommandé de contester la facture par écrit en expliquant clairement les motifs du refus.
Les retards de paiement sont un fléau pour de nombreuses entreprises. Ils peuvent avoir des conséquences importantes sur leur trésorerie, limitant leur capacité à financer leurs opérations courantes. Ces retards peuvent également dégrader les relations commerciales, les clients n’honorant pas leurs engagements risquent de perdre la confiance de leurs fournisseurs. Enfin, ils entraînent souvent des coûts supplémentaires pour l’entreprise en raison des procédures de relance et de recouvrement, et peuvent même, dans les cas extrêmes, conduire à une cessation de paiement si l’entreprise n’arrive plus à faire face à ses échéances.
En cas de retard de paiement, il est possible de recourir à plusieurs moyens pour obtenir le règlement : D’abord, une relance amiable est souvent la première étape. Si celle-ci échoue, vous pouvez envoyer une mise en demeure officielle. Si le paiement n’est toujours pas effectué, il est possible de saisir un huissier ou de porter l’affaire devant le tribunal de commerce pour obtenir une injonction de payer.
Il est important de formuler un rappel de paiement de manière courtoise mais ferme. Pour une première relance, un message courtois suffit : “Nous vous rappelons que votre facture n° [X] du [date] reste impayée. Nous vous remercions de bien vouloir procéder au règlement dans les meilleurs délais”. En cas de non-réponse, il est possible de formuler une relance plus ferme, mentionnant l’application des pénalités de retard, le cas échéant.
La gestion des retards de paiement repose sur plusieurs actions : une prévention efficace via des conditions de facturation claires, des relances rapides et régulières dès le dépassement de l’échéance, et la mise en œuvre de procédures de recouvrement si nécessaire. Il peut également être utile de souscrire à une assurance-crédit pour se protéger contre les risques d’impayés et limiter les pertes financières.
La législation encadre les délais de paiement afin de protéger les créanciers, notamment les PME. Les principales lois régissant les délais de paiement sont :
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