Baromètre France Digitale / Ifop – Fiducial : « Hacker la présidentielle 2017 »

25/01/2017

Plus de 40% des Français estiment qu’un créateur de startups pourrait être un bon Président de la République

France Digitale et Ifop-Fiducial dévoilent aujourd’hui les résultats du 2e volet de leur baromètre pour « Hacker la présidentielle 2017 ». Chômage, sécurité, pouvoir d’achat… quels sont les enjeux majeurs selon les Français ? Qui sont les (vrais) créateurs d’emplois en France ? Alors que Bruno Lemaire était lors de la 1ère vague du baromètre considéré comme le candidat de Droite le plus proche des startups, qu’en est-il pour les candidats de la Gauche ? La réponse avec France Digitale et Ifop-Fiducial.

Baromètre complet disponible sur demande à Kalima RP :
Mélissa Rancé - mrance@kalima-rp.fr - 06 10 91 78 46 / Claire Caminati – ccaminati@kalima-rp.fr - 06 76 75 51 45

 A. La lutte contre le chômage : l’enjeu numéro 1 de la présidentielle


La lutte contre le chômage - citée par 50% des répondants- et la lutte contre le terrorisme - citée par 45% des sondés- sont de loin les deux enjeux prioritaires aux yeux des Français.

Lorsqu’ils sont interrogés sur le sujet qui devrait être prioritaire dans le programme des candidats à l’élection présidentielle, les Français sont catégoriques : plus des 2/3 d’entre eux (69%) considèrent en effet que les candidats doivent en priorité s’intéresser à la lutte contre le chômage contre 31% qui estiment que leur parole doit avant tout porter sur la lutte contre le terrorisme.

 

QUESTION : Parmi les enjeux suivants, lequel vous semble le plus important ?

 

Pour des Français préoccupés par les questions économiques et sociales, les startups ont une vraie légitimité à s’exprimer pendant la campagne présidentielle.

Pour 87% des Français, les startups françaises ont une image dynamique et contribuent à faire rayonner la France au niveau international. Les dirigeants politiques devraient même davantage faire confiance aux startups pour sortir de la crise. C’est en tout cas ce que pensent un peu plus de 70% des Français.

En revanche, l’image dynamique des startups a une influence moindre sur la création d’emplois et seuls 28% des Français (dont 11% en priorité) déclarent que ce sont elles qui créent le plus d’emplois en France. Dans cette logique et, en résonance avec l’action politique prioritaire à mener sur le front de l’emploi, 42% des personnes interrogées estiment qu’un créateur de startups pourrait être un bon Président de la République, score non négligeable toutefois.
 

QUESTION : Etes-vous tout à fait, plutôt, plutôt pas ou pas du tout d’accord avec chacune des phrases suivantes ?

 

 C. Les Français et le travail

Les Français sont en train de changer leur regard sur les nouvelles formes de travail véhiculées par les startups

L’auto-entrepreneuriat : l’essayer c’est l’adopter

37% des Français préfèrent être auto-entrepreneurs plutôt que salariés si le choix leur est laissé. Cette proportion est minoritaire dans le pays mais doit interpeller par son ampleur, étant
donné que ce statut concerne moins de 10% des actifs. Cette révolution entrepreneuriale se traduit un soutien massif à l’enseignement de l’entrepreneuriat à l’école (83% des Français sont favorables). Il est également intéressant de noter que les Français sont 85% à être favorables à une assurance chômage pour les créateurs d’entreprises.

Une minorité (44%) de Français a le sentiment de bien comprendre le droit du travail. Ce score est similaire auprès des actifs (45%). Il s’élève certes à 52% auprès des cadres et des professions intellectuelles supérieures plus concernées et donc mieux informées, mais il demeure clivant dans l’absolu.

En phase avec l’importance prise par la mobilité ces dernières années dans les enjeux professionnels, 73% des Français estiment que " le télétravail permet de travailler plus efficacement " dans la mesure où cette option limite les déplacements et permet donc d’optimiser son temps.

Inversement, seuls 27% pensent que le télétravail peut être contreproductif car éloigné des relations professionnelles. Les actifs sont d’ailleurs 70% à envisager de franchir le pas pour être en télétravail. Cette organisation du travail est donc largement plébiscitée mais elle est peu vécue au quotidien, seuls 3% des actifs étant totalement ou partiellement en télétravail.

Arnaud Montebourg est le candidat à la primaire de gauche qui globalement est jugé le plus proche des entreprises. Il est en effet considéré comme le candidat le plus proche des TPE / PME et des startups par respectivement 42% et 40% des Français.

Manuel Valls, deuxième dans chacun de ces cas de figure, se hisse nettement en tête auprès des grandes entreprises : 51% des Français le placent en premier, loin devant Arnaud Montebourg (25%). Benoît Hamon se classe troisième pour ces trois types d’entreprise.

Trois effets de contexte peuvent expliquer cette proximité perçue d’Arnaud Montebourg avec les TPE / PME et les startups : son statut d’ancien ministre de l’Economie et des Finances, son passage à la Direction d’Habitat, certes bref mais suffisamment rare chez les dirigeants politiques pour être souligné, et surtout, la mise en avant ces dernières années d’idées économiques qui se sont imposées au coeur du débat : le concept de démondialisation et la défense du « Made in France ». Ces deux enjeux parlent particulièrement aux startups et aux TPE / PME, les premières étant perçues comme l’avant-garde du dynamisme économique français, les secondes comme protectrices des salariés face aux risques associés à la mondialisation : délocalisation des emplois, pressions sur les salaires...

Pour ce qui est de la proximité perçue de Manuel Valls avec les grandes entreprises, cela peut s’expliquer :

  • sur la forme par sa positon statutaire de « récent ancien » Premier Ministre et son autorité assumée, à l’instar de ce que la première enquête Ifop-Fiducial pour France Digitale avait révélé pour Nicolas Sarkozy ;
  • sur le fond, à travers la mise en place de mesures économiques emblématiques du quinquennat comme le CICE, le pacte de responsabilité et plus généralement, son refus, dans une logique sociale-libérale, d’opposer travail et capital ou salariés et dirigeants.
     

QUESTION : Parmi les candidats à la primaire de gauche, quel est selon vous le plus proche des startups ?

Les résultats de la 3e vague du baromètre Ifop pour France Digitale seront dévoilés en mars prochain

 

CONTACTS PRESSE

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Mélissa Rancé & Claire Caminati • mrance@kalima-rp.fr • 06 10 91 78 46
ccaminati@kalima-rp.fr / 06 76 75 51 45

IFOP
Frédéric Dabi / Romain Bendavid
Département Opinion et Stratégies d’Entreprise
01 45 84 14 44

FIDUCIAL
Didier Maïsto, PDG de Fiducial Médias

 

A propos de France Digitale
Fondée en 2012, France Digitale se « donne pour mission de transformer la France en territoire propice au développement des startups, en métropole ou à l’international ». Elle déploie son action autour de deux axes : d’abord, la montée en puissance de l’écosystème (construction de la communauté, sentiment d’appartenance, networking, transfert de connaissances, échanges de bonnes pratiques) et ensuite, le lobbying auprès des institutions publiques françaises, des grands acteurs économiques, des médias et de la Commission Européenne. Olivier Mathiot, co-fondateur et président de PriceMinister et business angel, en est le co-président aux côtés de Jean-David Chamboredon, CEO de ISAI.

A propos de Fiducial
Fiducial est le leader des services pluridisciplinaires aux petites entreprises, artisans, commerçants, professions libérales et agriculteurs. A ce titre, elle leur garantit une offre complète et évolutive de produits et de services à valeur ajoutée et met à leur disposition ses multiples compétences pour optimiser leur gestion. Véritable partenaire des chefs d’entreprise, FIDUCIAL leur permet de se consacrer pleinement à leur coeur de métier. Créée en 1970 par Christian Latouche, son fondateur et actuel Président, FIDUCIAL s’est développé grâce à une dynamique de croissance ininterrompue depuis plus de 40 ans. Le groupe, aujourd’hui présent dans 78 pays, compte 17 500 collaborateurs avec un chiffre d’affaires de 1,6 milliard de dollars, dont 940 millions d’euros en Europe, et 273 000 clients.

La complémentarité et la mise en commun des savoir-faire au sein de FIDUCIAL lui ont permis d’acquérir une expertise complète dans les métiers du droit, de l’audit, de l’expertise comptable et du conseil financier. Elle a, par ailleurs, développé une connaissance spécifique lui permettant d’offrir des solutions informatiques par branches professionnelles, outre les sites internet et le "Cloud" qui font aujourd’hui référence.

A propos de l’IFOP
Précurseur sur le marché des sondages d’opinion et des études marketing depuis plus de 75 ans, l’Ifop est aujourd’hui l’un des leaders de son secteur.

Structuré autour de 6 expertises (Opinion & Stratégies d'entreprise, Consumer & Beauty, Services, Médias & Numérique, Santé et Luxe), l’Ifop crée de la valeur pour ses clients en sécurisant la qualité de l’information recueillie et en lui donnant du sens et de la perspective. Il les accompagne dans la définition et le pilotage de leur stratégie d’entreprise en leur fournissant une vision opérationnelle et prospective qui leur permet d’anticiper les mutations sociétales et les tendances des marchés. Entreprise proche de ses clients, l’Ifop intervient dans une cinquantaine de pays à travers le monde, à partir de ses implantations de Paris et Shanghai. Il réalise aujourd’hui un chiffre d’affaires de 40 millions d’euros et emploie plus de 200 collaborateurs.

Pour plus d’informations : http://www.ifop.com  - https://twitter.com/IfopOpinion